Ennemis déclarés des cambrioleurs, les serrures anti-effraction acquièrent aujourd’hui une reconnaissance incontestable dans le domaine de la sécurité des biens et des personnes.
Serrure anti-effraction et porte blindée conjuguent leurs performances pour protéger les usagers d’un bâtiment contre les cambriolages.
Qu’est-ce qu’une serrure anti-effraction ?
C’est une serrure dont la conception et la réalisation sont basées sur la résistance à l’effraction. Combinée avec les autres dispositifs de blindage d’une porte blindée, elle permet à celle-ci de résister pendant un laps temps suffisant aux tentatives d’effraction.
Le nombre de points d’ancrage et la complexité de son cylindre ont été expressément étudiés pour offrir un maximum de garantie contre les cambriolages.
La serrure anti-effraction doit se conformer à des normes de sécurité bien définies en fonction de sa durée de résistance à l’effraction. D’autre part, pour obtenir la certification requise en la matière, le bloc porte blindé doit également comporter divers accessoires.
Sur les serrures de sécurité labellisées, le sigle A2P est indiqué clairement sur la clef et le cylindre.
Serrures multipoints
Ce sont des loquets qui disposent plusieurs points d’ancrage, généralement 3 ou 5, et dont l’ouverture et la fermeture se déclenchent avec une seule clé.
Les serrures multipoints se déclinent sous deux aspects différents : les modèles en applique (à visser sur le dispositif blindé) et celles qui doivent être enchâssées. Les serrures multipoints sont formées de deux parties principales : la gâche et les tringles. Normalement, dans le cas d’un bloc porte blindé, tout le système est noyé dans la masse du produit, dès sa fabrication en usine. Et pour des raisons d’esthétique, les fabricants, avec les moyens techniques dont ils disposent, choisissent de les encastrer.
La seule difficulté présentée par la porte à serrure multipoint réside dans sa fermeture qui nécessite une commande avec la clef. Il est donc vivement recommandé d’installer un verrou de condamnation pour éviter certains désagréments.
Serrure anti-effraction et bloc-porte blindé
S’il s’agit vraiment d’un bloc porte blindé tel qu’il est défini techniquement, le propriétaire n’a plus besoin de se doter d’une serrure multipoint, puisqu’elle est déjà intégrée lors de la fabrication en usine de la porte.
Néanmoins, avant d’opter pour ce type de loquet, il est nécessaire de vérifier que le sol peut facilement recevoir les tringles d’ancrage. Un sol dur, comme le béton ou le marbre, ou au contraire un sol trop mou, comme le bois, ne conviendront pas, car ils vont générer trop de travaux supplémentaires.
Il serait plutôt préférable de choisir les points latéraux qui s’avéreront plus pratiques. Sinon, il faut absolument des serrures multipoints. Dans ce cas, il est plus raisonnable de confier les travaux à des spécialistes qui maîtrisent la technique de pose d’un tel dispositif et ne risquent pas d’endommager le décor existant. L’ajout d’une barre de seuil apportera une sécurité supplémentaire.
La certification de la serrure anti-effraction ne suffira pas à homologuer l’ensemble bloc porte blindé. Seule la combinaison de l’attestation de la porte et de sa serrure arrivera à donner un label au bloc porte blindé qui sera dès lors reconnu pour ses propriétés anti-effraction.
